DRAHOMIRA SONG ORCHESTRA
"La chambre de Styrene"
(Vacuum)
Depuis quelques années déjà sévit sur la ville de Dijon un collectif aux intentions douteuses le Drahomira Song Orchestra. De source officieuse, ce groupe (ramifié jusqu’en Europe de l’Est!) s’illustrerait notamment par sa pratique occulte de l’échantillonnage. En fait, tout se précise à l’écoute de sa première vraie production. L’Institut Drahomira se lance pour l’occasion dans de passionnantes expériences psycho-sensorielles, au travers de digressions sonores sombres et comateuses. Par équipement électronique interposé, nos Dijonnais s’improvisent même illustrateurs de films d’épouvante. Sous l’emprise de cette musique fantomatique, l’auditeur voit des images évanescentes et ambiguës lui traverser l’esprit. Entre nausée douce et euphorie fragile, il devient l’otage virtuel d’un rapt musical aux frontières du paranormal. En définitive, dans « La chambre de Styrene » tout est ondoyant, diffus, éthéré. En deux mots somnanbulesque et saisissant...
